La chronique de la peine ordinaire
La chronique de la peine ordinaire Ce n’est pas que rien ne va plus, c’est que rien ne va bien… Je me sens épuisé par ce trop d’activités réelles et facultatives. Sans être rétrograde, le progrès nous pousse à investir des champs éphémères, artificiels ou superficiels. Matériellement facilité, la vie se complique de taches dont nos aïeux riraient de l’absurdité de l’utilité. Mais attention ! moijedis se prête volontiers au jeu, puisque c’est un homme moderne. Cela ne l’empêche pas néanmoins de réfléchir aux bienfaits de sa condition. Le bon en avant ne doit pas engendrer l’exécution d’un pas en arrière. Je suis plus efficace, donc j’accumule. Non… Je suis plus rapide, donc j’approfondis mon expérience. Voilà ! Maintenant rions et profitons gaiement des guerres présentes et à venir. Éditions moijedis ©